Après une absence de presque un an sur la scène montréalaise, Braids faisait salle comble mercredi soir au bar Le Ritz P.D.B. (ancien Il Motore). La formation originaire de Calgary maintenant basée à Montréal nous présentait le répertoire de son nouvel album : Deep in the Iris.
La première partie de la soirée était assurée par Noni Wo, un quatuor montréalais à saveur électro-pop. Je ne suis malheureusement arrivée que pour apprécier leur dernière pièce mais les quelques notes entendues m’ont plus! Écoutez ici :
Sur scène, Raphaelle Standell-Preston s’accompagne à la guitare et, armée de son contrôleur midi, reproduit avec fidélité les effets de ses vocalises hallucinantes. Taylor Smith, guitare à l’épaule, s’occupe tant qu’à lui de lancer les séquences, faire le tweeking des sons, ajouter le petit piquant à la sauce et même quelques accords de piano ici et là. L’étoile du match selon moi? Le troisième membre et non le moindre, j’ai nommé monsieur Austin Tufts à la batterie. Son jeu est tout simplement incroyable. Alliant beats complexes avec un son bien blender dans leur électro-rock planant, le band est passé maître dans l’art des transitions musicales bien placées et des montées lentes et savoureuses.
Braids nous a d’abord offert ses chansons les plus langoureuses pour finir sur une note plus dansante avec l’excellente Blondie suivie de Miniskirt qui était leur premier single. L’acoustique de la salle a su rendre justice à leur set-up particulier, déchargeant une bonne dose de basses.
Un point négatif? L’éclairage. Le Ritz n’offre pas le top en la matière. Le band jouait sous deux gros projecteurs, comme si on assistait à une pièce de théâtre. J’aurais apprécié, et je ne suis certainement pas la seule, une ambiance un peu plus tamisée, intimiste.
Néanmoins, Braids a, une fois de plus, livré la marchandise. Vous les avez manqué? Pas de panique, ils seront de retour le 5 juin prochain en première partie de Purity Ring au Métropolis.
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